Et pourquoi que j'serai pas critique littéraire moi.
Parce que je suis lambda? Ben et alors? C'est quand même nous qu'on achète les livres.
Bon Ok on me l'a prêté, mais j'aurai pu l'acheter!
(Et ça n'a rien à voir avec mon français (au moins 2 fautes d'orthographe et une grammaire douteuse recensées dans mon dernier article!!!!), ç'pas parce que j'écris pas comme Proust que j'peux pô critiquer les autres, nan mais dit!!!!!).
Alors moi la Anna, bah j'la kiffe. Bon pas autant que Sagan, l'indétrônable, mais quand même elle envoie du pâté.
Ainsi l'article risque d'être très dithyrambique. Mais vous me connaissez, je peux pas être complètement sympa (on peut pas lutter contre sa nature), faut que je balance, que je bitch, que je cherche la petite bête.
Je vais commencer par ce que je lui reproche à Gavalda : je trouve que parfois, c'est un peu trop "facile" : "raz le bol de [l'industrie littéraire ]qui nous fait rire quand ils veulent et pleurer quand ils veulent" (Oui je vous l'ai déjà sortie cette réplique mais ça restera ma phrase culte du pire rencard de ma vie).
En l'occurrence, Gavalda, elle est spécialiste dans ce domaine : la chialance.
Et ce que je lui reproche c'est qu'on s'y attend.
C'est un peu téléphoné. La chialade (pour changer de chialance) n'est pas suffisamment soudaine, imprévue, je dirai même plus, inattendue. Vous savez quand tout va bien et que vous vous prenez une mauvaise nouvelle en pleine face, comme une gifle, à tel point que vous en avez le souffle coupé. (Pour illustrer ce sentiment de "bah ça je m'y attendais vraiment pô",lire : "Les faux-fuyants" de Françoise Sagan).
Du coup l'ensemble est un peu sirupeux : juste un peu, la micro dose de sirop qui colore l'eau et laisse seulement un arrière goût de sucre.
Et pour être complètement claire (pour ceux qui entravent que dalle ) : c'est un brin niais.
Ah et j'oubliais : c'est un peu féminin mais ça c'pas une critique.
Et les défauts rendent les choses plus belles. (Ok j'ai piqué cette réflexion dans une série a 2 balles).
Bon ces premiers paragraphes traitaient de l'ensemble de l'oeuvre de Anna.
Pour en revenir à Fendre l'armure, son dernier recueil de nouvelles;
* (le premier : je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part), *pour le reste elle a écrit des romans :
Son best seller : Ensemble c'est tout (1° lecture: j'ai adoré-2° lecture : j'ai un peu moins adoré-3° lecture : j'ai commencé à trouver ça niais- 4°: je l'ai pas relu depuis.)
Mais vraiment son best ever : Je l'aimais. (Selon le classement officiel une nana lambda)
En une après midi ou un trajet en train( ok ça dépend de la durée du trajet) ou 2 soirées : le livre, il est dévoré et vous avez fait le plein d'émotions. Et oui parce que la chianlance chez Anna ne se limite pas à la tristesse : bon oui y en a aussi mais c'est tous les types de chialeries (except : le rire) : tendresse, nostalgie, chagrin....
Passons donc en revu les nouvelles qui composent ce recueil :
Y a deux nouvelles qui se répondent, se rappellent, "forment pendant" : la maquisarde et le fantassin. C'est the same (=se sont les mêmes) : version homme, version femme. Et les deux traitent de séparation et d'adultère. Avec 45% des mariages qui finissent en divorce et 97,9% de personnes infidèles ( selon mes propres statistiques): c'est sûre, elle vise un public large.
Mais Anna tu as déjà traité le sujet dans Je l'aimais et c'est, pour moi, ton meilleur bouquin, tu feras pas mieux!! Et là tu n'as pas fait mieux, c'était même en dessous. En plus se sont les deux nouvelles les plus longues du livre.
Une nouvelle plus elle est courte et meilleur elle est! .
Le bouquin a été bien construit, parce que ces deux nouvelles sont glissées au milieu, un peu planquées derrière les autres qui sont bien plus "impactantes"(y a sûrement que moi qui comprend cette phrase mais tant pis = libre expression).
L'amour Courtois : D'entrée de jeu, c'est ma came : tout l'intérêt tient dans les 5 dernières phrases (exactement comme pour lalaland : tout l’intérêt est dans la scène de fin mais pour pouvoir l'apprécier il faut avoir lu/vu le début.)
Mon chien va mourir : la plus difficile à évaluer. Y a pas du tout les longueurs de Fantassin et maquisarde mais on reste dans le même registre. Pourtant rien à voir avec des histoires de couple on alterne entre "présent-passé" et les souvenirs du narrateur se mêlent à l'action.
Happy Meal et Points de vie : trop de tendresse ("trop"dans le bon sens du terme c'est à dire dans le mauvais sens grammatical = "c'est trop bien"= c'est pas juste mais c'est du langage courant et moi je vis avec mon temps.)Une grosse préférence= un Big up pour Happy Meal.
Un garçon : un point de vue masculin face à deux femmes : une bonne mais conne et une moche mais maligne (là je résume). Est ce que dans la situation inverse une femme réagirait différemment que le protagoniste?Bah tout dépend des gens = pas de généralités, on est tous différents!!!!!!!! En tout cas Anna a su trouver le ton. Enfin il me semble mais en tant que femme, je ne peux que supputer ce qui se trouve dans la tête d'un homme.
En bref, Anna hésite pas à me contacter pour retravailler tes prochains travaux : "Tu raccourcis ce passage là"-"Un peu moins de tristesse et d'introspection ici " et tu l'auras ta place aux côtés de Sagan. (Et en prime j'aurai les bouquins en avant première).
Une Nana Lambda.
Ah bah en fait on peut commenter!!!
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